MARDI 26 FEVRIER de 18h à 00h

SALLE DES FÊTES DU GRAND-PARC BORDEAUX 

Spectacle non-stop en rotation

Bar-restauration

Participation aux frais : 5 euros

Accès Tram C arrêt Grand Parc

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44 ans après avoir été programmé en première partie de MAGMA,  Lucie dans le Ciel, est de retour  sur la scène du Grand-Parc.

C’est sous ce nom qui n’est pas sans allusion au LSD consommé dans les années 60, qu’Yvan nommait son groupe musical Lucy dans le ciel. Bonheur pour nous de retrouver l’énergie de cette troupe sur cette même scène, le 26 février pour « Les 6 heures de Blanloeil », absent ce jour-là.

Ce ne sera pas pour interpréter Requiem pour Blanloeil, pardon, « Requiem pour Durand », première création du groupe en avril 1970 au quartier du Grand Parc ni pour remonter la pendule six heures durant… bien que, quoique !

Nous profiterons de cette soirée pour égrainer quelques belles perles artistiques, et pas seulement musicales, dont il fût l’auteur et l’interprète.

Soirée unique et rare qui vous fera dire dans 44 ans « j’y étais ! ».

Mardi 26 février, retenez cette date et venez si vous le pouvez, vous vous ferez plaisir et vous nous ferez plaisir. Venez, venez nombreux, amenez vos amis, vos enfants, qu’ils sachent ce que leurs parents ont connu durant les années Rock et théâtre expérimental, 70-80 and so !

Le programme est alléchant… Outre le concert de LDLC présenté lors des trois set entre 18h et 00h, nous entendrons entre deux notes, la voix de Jean-Pierre Beauredon lire des extraits de « L’homme qui se souvient de sa mort », nous visionnerons des  audiospectacles, qu’il maîtrisait à la perfection sous le label INTÉRIEUR NUIT, co-dirigé par Karina Ketz, des extraits de pièces de théâtre dont il fût interprète , auteur ou réalisateur, et bien d’autres pièces à conviction sorties de son disque dur, ou de nos tiroirs. Enfin nous boirons un verre à l’entr’acte au nom de l’art et du souvenir.

Nous aimions Yvan pour ce qu’il était, pour ce qu’il a donné à la scène, ses choix artistiques, son intransigeance, son humour caustique et dévastateur, mais aussi pour sa discrétion qui guide notre démarche.

Les six heures de Blanloeil est le premier volet mémoire de son œuvre, travail offert par les organisateurs et artistes de cette unique soirée.

Sur la place centrale de Villezine-Ouest, fleuron prétentieux des quartiers suburbains, se dresse, en réponse à l’Eglise, le Centre National des Arts Maigres et Populaires. Tu y entres, au crépuscule d’un jour trop long. Dans le hall, une demi-foule se réjouit à pas feutrés, fêtant le vernissage d’une exposition de cauchemars en carton. En matière de cauchemar, tu restes convaincu que tes œuvres personnelles sont inégalables. Pourtant, là, tu peux constater de visu l’existence d’autres délabrés plus performants. Autour de la grande table, couverte de copeaux de pain de Libourne, de fromages de Polverigi et de bretzels de Leipzig, se presse un curieux mélange de fonctionnaires repassés, de mécènes radins, de post-modernes autoproclamés, et de VRP simulateurs aux cravates chatoyantes.

Au fond de la salle, une violoncelliste maigrichonne improvise des bruitages informes, tandis qu’un intermittent enthousiaste essaie de placer dans le brouhaha un poème de Rimbaud très peu connu.

L’homme qui se souvient de sa mort, Yvan Blanloeil (1946-2018), édition L’Ire des Marge

REMERCIEMENTS : JEAN-PIERRE BEAUREDON, BRICE BLANLOEIL, CATHERINE COSSA, JEAN- PIERRE DARAN, JEAN-FRANÇOIS HAUTIN, KARINA KETZ, SERGE KORJANEVSKI, GUY LABADENS, GUY LENOIR, MURIELLE MACHEFER, JEAN ROUSSEAU, PHILIPPE ROUYER, MAGALI STARK, CATHERINE TÉTARD, PHILIPPE VIALÈLES, FESTIVAL 30X30, INTÉRIEUR NUIT, LA MÉMOIRE DE BORDEAUX MÉTROPOLE, L’IRE DES MARGES, MC2A, PERSONNEL SALLE DES FÊTES DU GRAND PARC, MAIRIE DE BORDEAUX, CONSEIL DÉPARTEMENTAL DE LA GIRONDE, RÉGION NOUVELLE AQUITAINE.