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17h00 – Centre d’Animation
25 min – de 3 à 6 ans
>>>> Performance dansée
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L’histoire d’Ulysse nous est contée par Homère. Annie Leclerc nous conte celle de Pénélope pendant l’absence de son mari, de son départ à son retour.
Dans un espace entre danse et théâtre, ils créent un dédoublement du personnage : l’une dans son quotidien aux prises avec la réalité sociale et l’autre dans son être, ce qu’elle perçoit, ce qui l’anime.
En gestes : par des entrées adaptées aux maternelles, nous retrouvons les sous-textes du mythe dans les mouvements et ressentis corporels.
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Deux personnages de Pénélope se rejoignent. L’une fait face, l’autre prépare. L’une fait, l’autre défait. Le voile cache Pénélope, La maison protège, le bateau flotte.
Le mythe nous propose de jouer avec le tissage, le fil, le temps, et le fil du temps. La maison de Pénélope qui reste et le bateau d’Ulysse qui part … Le rêve, la conscience de « hier, demain et aujourd’hui ». le fil du temps : La répétition, le temps arrêté ou le figé, le temps rapide et le temps lent.
Le fil qui relie l’un à l’autre. Le jeu des consignes et celui du donner/prendre. Je suis dedans/ je suis dehors : celui qui reste, celui qui part…
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Danseuse : Mireille Feyzeau
Comédienne : Marie-Simone Pustetto
Performance dansée dans le cadre de Zoom Zoom Zest
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18h00 – Village
60 min – Tout Public
>>>> Échanges citoyens
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Les collectifs du quartier du Grand Parc seront présents tout au long du festival « Grand Parc en Fête ». Ils vous invitent à venir débattre sur des thèmes de notre quotidien à l’occasion des Forums. Vous pourrez les retrouver durant les 4 jours de l’évènement.
Qui retrouvons-nous dans ces collectifs ? Des habitants, des associations tous impliqués dans la vie locale.
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C’est une formidable occasion pour se rencontrer et créer des liens utiles pour l’avenir du quartier, de la ville et de ses habitants.
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18h30 – Centre d’Animation
30 min – Tout Public
>>>> Musique et chant
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L’Arbre à Chanson, projet d’écriture et de mise en scène, aboutissement du travail de Calame avec le chœur d’enfants des centres d’animations de quartiers de Bordeaux. Tendresse et joie chantées garanties.
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Clémence – Auteur / Compositeur / Interprète. Dans Calame : chante, écrit, compose, joue des percussions, claviers, samplers.
Arthur – Auteur / Compositeur / Interprète. Dans Calame : chante, compose, écrit, guitare, samplers, claviers.
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19h00 – Centre d’Animation
60 min – A partir de 6 ans
>>>> Théâtre scientifique, poético-burlesque
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Magique : le théâtre au service du Savoir. Une vision décalée mais sérieuse du cosmos : la création de l’univers depuis le Big Bang jusqu’à la formation de la terre et épilogue pyrotechnique sur fond de messe baroque et déjantée.
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Sur la place du village, le triporteur (ou la camionnette colorée), avec l’inscription « le Manège à Nous » sur fond de décor cosmique vient d’arriver, distillant par ses haut-parleurs une musique gaie et entraînante. Monsieur Pozzoni, un type en bleu de travail grignotant des chips en buvant quelques gorgées de vin, installe des fils entre la camionnette et les maisons, au-dessus du public. Il y accroche çà et là des assiettes, des casseroles, des fourchettes…
Soudain, une trappe s’ouvre. Le Professeur Beuz fait son apparition. Il commence à raconter sa recette cosmique, comment l’univers s’est formé, du Big Bang à la formation des planètes… Monsieur Pozzoni distribue les cookies galaxies au public, tire les fils entre les spectateurs pour suspendre ses planètes petits pois ou accrocher ses passoires nébuleuses, fait circuler ses bananes relativistes à la vitesse de la lumière…
Peu à peu, un univers fait d’aliments, d’instruments de cuisine et de connaissances scientifiques, s’étend de la camionnette aux spectateurs et vient occuper toute la place. Le professeur, tel un chef d’orchestre illuminé, donne le tempo, accélère le lento de M. Pozzoni qui illustre de façon flegmatique cette création alimentaire de l’univers, vitupère son assistant lorsque celui-ci s’oublie dans son repas, et n’hésite pas à rentrer dans une danse co(s)mique de son cru pour illustrer le chaos déterministe…
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A partir de faits scientifiques véridiques et de textes et publications de cosmologistes et astronomes réputés tels que Hubert REEVES, Stephen HAWKING, Jean-Pierre LUMINET… Jean-François TOULOUSE a imaginé ce spectacle en y insérant la part de fantaisie et d’humour, de décalage et d’émotion propre au théâtre.
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Ecriture, accessoires : Faïza Kaddour
Jeu, lumières : Laurent Paris
Direction d’acteur, regard complice : Renaud Cojo
Jeu, mise en scène : Jean-François Toulouse
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20h00 – Village
Tout Public
>>>> Cérémonie d’ouverture
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Cérémonie d’ouverture avec des performances dansées proposées par Zoom Zoom Zest, les marionnettes géantes des Voisins du Dessus, les Brigades d’Intervention Citoyenne d’Alifs et du collège du Grand Parc…
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Zoom Zoom Zest : Les Zones d’Expressions Temporaires reposent sur l’énergie de quelques-uns à promouvoir le talent de nombreux artistes des arts de la rue et du cirque. Des compagnies aquitaines prêtes à la diffusion ou en phase de création présentent leur travail, échangent avec le public, dans des lieux urbains méconnus ou à l’occasion d’événements solidaires de la démarche. Les Zoom Zoom Zest sont des rendez-vous trimestriels des arts de la rue et du cirque donnant un éclairage particulier sur une discipline, un lieu, un jour. Le premier ZZZ réalisé en partenariat avec Grand Parc en Fête met en lumière des compagnies de danse :
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Cette pièce tente d’interpréter l’histoire des femmes japonaises qui ont quitté leur pays en 1919 pour épouser aux Etats-Unis un homme qu’elles n’ont pas choisi. Quatre tableaux qui s’inspirent de la vie, du quotidien et de l’intimité de ces femmes jusqu’au moment de leur disparition.
Danseurs : Nathalie Bastien, Tatjana Schuster, Emma Trédez, Sandra Andoulsi, Frederike Doffin
Composition musicale : Hans Andia
Mise en scène : Hans Andia et Anaïs Froment
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Un spectacle né de la rencontre entre un chorégraphe et une plasticienne dans lequel se mêlent le mouvement d’un corps, d’une sculpture faite en bande magnétique, d’un arbre et d’une corde ; le tout accompagné par une musique qui vous embarque vers un ailleurs rempli de surprises pour les yeux, les oreilles et les émotions.
Danseuse : Julia Taquet
Musicien : Patrick Mellé
Plasticienne : Katia Leroi-Godet
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Je ne suis qu’une contradiction plausible, cohérente : comme l’amour et la haine, le garçon et la fille, le jour et la nuit, le ciel et la terre, le vie et la mort, le mensonge et la vérité… Je suis celui qui voit l’avenir à travers sa nuque et le passé avec ses yeux. Accepter ce que je suis, me rend indulgent envers la bêtise des autres. La vie est ainsi faite.
Chorégraphe et danseur : Yvon Nana-Kouala
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21h30 – Centre Commercial
40 min – Tout Public
>>>> Théâtre
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« Ils » nous invitent, dans un lieu incertain (no man’s land, centre commercial, usine désaffectée, canalisation d’eaux de pluie…), à la rencontre d’une population invisible, pourtant bien présente, qui squatte ces lieux.
Ils sont ensemble, vivent, survivent, racontent et surmontent avec humour et humanité leurs galères quotidiennes.
Cette cour des miracles lève le rideau sur ces femmes, ces hommes, ces enfants qu’on ne regarde plus.
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Création Collectif Bordonor et Cie Les Petits Tréteaux
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22h30 – Quartier Chat
60 min – Tout Public
>>>> Théâtre burlesque
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Spectacle décalé, décapant, décoiffant. Le Teatro Necesario nous embarque dans une folle et fausse parodie du « Barbier » de Rossini. Trois comédiens endiablés, démantibulés, ébouriffants, époustouflants de talents et d’imagination, tout en swing, et italien dans le texte et le chant transforment le Grand Parc en salon de coiffure désopilant et déglingué.
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Dans les rares salons de barbier de province, ils restent aujourd’hui des miroirs rectangulaires noircis par le temps, des vieilles chaises grinçantes, des outils rouillés. Mais seulement il y a un demi-siècle ces salons étaient le lieu de rencontre préféré des gens importants. Un endroit discret où on pouvait discuter librement de ses affaires et de ses idées. Et il y avait également la musique, le café et les anecdotes saugrenues du barbier de confiance. C’était en quelques mots, le lieu névralgique du village.
L’idée portante du spectacle : recréer l’atmosphère de ces temps, pas très lointains, où le barbier chantait, jouait d’un instrument, servait à boire, conseillait …en un seul mot, il entretenait ses hôtes. Et naturellement, il rasait et coupait les cheveux. Dans le jeu, la scène correspond au salon de barbier, qui est animé par trois aspirants barbiers, et le parterre est une grande salle d’attente. Le public se trouvant tout autour en définit les limites en termes d’espace et devient partie intégrante de la même salle, c’est-à-dire du spectacle.
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Le spectacle joue autour du temps de l’Attente. L’attente du client de la part des barbiers qui passent le temps en se risquant dans de singulières démonstrations d’habilité. L’attente de la part du spectateur, lequel, tout compte fait ne peut que « craindre le pire ». Une attente qui dissimule une plus profonde crise d’identité, puisque « être barbiers » signifie « avoir un client », exactement comme « être acteurs » signifie « avoir un public ».
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De : Mario Gumina et Teatro Necessario
Avec : Leonardo Adorni, Jacopo Maria Bianchini, Alessandro Mori
Mise en scène : Mario Gumina
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