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PORTRAITS DANDÉ, PAYS BÉDIK

CHRIS PILLOT

PEINTURES – SERIE DE PORTRAITS

DU MERCREDI 06 JUIN AU VENDREDI 06 JUILLET 2012

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VERNISSAGE LE MERCREDI 06 JUIN 2012 A 19h – MC2a / Porte44

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« Ce pot est rouge, cela signifie en réalité : la surface du pot a une composition moléculaire telle qu’elle
absorbe tout rayonnement lumineux à l’exception du rouge. Le pot en lui-même est un corps. Il a besoin de la
lumière pour paraître coloré. » Chris Pillot

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Diplômée de l’Université Michel de Montaigne à Bordeaux et des Beaux-Arts de Toulouse, Chris Pillot part dès
l’âge de 23 ans au Sénégal et y reste pendant 10 ans. Là-bas, elle multiplie les projets artistiques en
collaboration avec l’Institut Culturel Français, Biennale Internationale de Dakar, l’Espace Céramiques-Almdies
à Dakar mais aussi les ateliers de sensibilisation à l’art notamment en relation avec les publics empêchés.
Elle réside actuellement à Bordeaux où se trouve son atelier d’artiste et expose aussi bien à l’échelle nationale
(Paris, Nice, Toulouse,…) qu’internationale (Luxembourg, Pologne, Chine, Milan…). Elle propose également
des performances de live painting.

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« L’oeuvre dépend toujours des matériaux et des supports que j’emploie… L’abstraction, qui caractérise sa
démarche est l’acceptation de l’inconscient qui conduit à une interrogation sur soi-même. »

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Portraits DANDÉ pays Bédik 2008 : toiles

En Février 2008, je fis un voyage exceptionnel pour saluer ma terre d’accueil, le Senegal, où j’ai vécu 20 ans avant de rentrer en France. Absorber un maximum d’émotions, de chaleur, tel était mon intention.

Je suis donc partie vivre 10 jours dans le village de Dandé au pays Bedik au dessus de Kédougou, à 20 heures de route de Dakar. Une route pleine d’ornières imposant une moyenne de 35 km/h. une véritable épopée.

Extrait du carnet de bord:

« Ce village se situe sur un plateau de savane au delà d’une falaise ardue ni eau ni électricité, plusieurs heures de marche pour y accéder.

Après avoir palabré avec le chef du village, avec les femmes, expliqué mon intention, convenu des conditions de séjour, distribué produits et médicaments de première nécessité, honoré l’invitation à la cérémonie pour notre accueil, une cours m’a été attribuée, un banc public a été déposé : là, j’ai installé mon matériel.

J’ai commencé par échanger avec les femmes sur leur savoir-faire culinaire, au rythme des pilons matinaux, parlant le wolof compris par certaines personnes du village (dont le dialecte est le Bedik). Obtenant peu à peu leur confiance, j’ai donc réussi à m’insérer dans l’espace de leur vie quotidienne.

J’ai improvisé la réalisation d’un chevalet, d’une table, pour pouvoir travailler. Petit à petit , les gens arrivaient et s’assaillaient sur le banc afin d’être portraiturés.

J’ai pu ainsi réaliser la série que j’avais préalablement envisagée (tubes de Rembrandt à l’huile, 28 toiles montées sur châssis 35×27, pinceaux et diluants un chevalet et une table fabriqués sur place…).

Les 28 portraits présentés sont le résultat de séances de poses de 45 minutes ».

CHRIS PILLOT

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Permanence des expositions à MC2a/Porte 44 :

Mercredi, jeudi et vendredi de 14h à 18h

Nocturne les mercredis de 18h à 20h

Samedi et dimanche sur réservation