IWALEWA : Le catalogue

Iwalewa le catalogue.

Iwalewa – Quatre vues de l’Afrique contemporaine

 

Du 10 septembre au 10 octobre 2013

 

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« Iwalewa » est une phrase yoruba qui signifie « charakter ist schönheit » / « La personnalité est la vraie beauté »

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PARCOURS DE VERNISSAGE LE MERCREDI 11 SEPTEMBRE

 

11H : Maison des Arts, Université Michel de Montaigne Bordeaux III
12H : Forum des Arts et de la Culture
18H : Musée d’ethnographie de l’Université Bordeaux Segalen
20H : MC2a, Migrations Culturelles aquitaine afriques

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Prochainement plus d’informations sur le catalogue…

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LES EDITOS DE CHAQUE LIEU D’EXPOSITION

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Migrations Culturelles aquitaine afriques

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En 2012, avec “AQUITAINE AFRIQUES contact zone”, nous présentions à Bayreuth la collection “africaine” d’MC2a. Ce mot de collection, ne correspond pas vraiment à nos rapports entretenus avec les artistes africains. Nous n’avons jamais eu la volonté de collectionner leurs œuvres. Ce n’est ni le but, ni l’esprit de notre association. Nous sommes des passeurs, des médiateurs, non des possédants. Et quand bien même nous l’aurions voulu, nous n’en avons jamais eu les moyens.

 

C’est donc une collection toute virtuelle que nous avons accroché aux cimaises d’Iwalewa Haus. Artistes, galeristes, collectionneurs privés nous ayant offerts la possibilité de présenter l’inventaire des oeuvres exposées depuis 20 ans à Bordeaux.

 

Avec la venue d’Iwalewa Haus à MC2a, nous accueillons le fonds d’acquisition de la fondation allemande et nous en mesurons l’intérêt. Face à l’importance des oeuvres présentes, oui, nous pouvons parler d’une collection, fruit du travail d’ Ulli Beier dont la personnalité habite autant les œuvres présentes que la scénographie proposée par Pierre-Nicolas Bounakoff. Elle est aussi le résultat de ses directeurs successifs et des universitaires qui avec passion et opiniâtreté, élargissent et entretiennent ce fonds. Il devient sujet de recherche, d’enquête historique, d’analyse esthétique, mais aussi et surtout, porteur d’émotion et d’admiration.

 

En l’ouvrant au public, l’exposition nous aide à remonter le temps et saisir la genèse de l’art contemporain africain, faisant charnière avec l’art traditionnel si chargé de sens. Elle nous introduit au cœur de l’histoire de l’art qui puise son inspiration autant dans les contes et légendes du continent, que dans son quotidien, ou celui de la naissance, souvent douloureuse des états africains.

 

En cela, l’exposition fait œuvre de pédagogie, de référence, de repérage pour bien des chercheurs, et de découverte pour le public.

 

Enfin, l’apport d’Iwalewa Haus dans nos travaux nous apparaît comme un lien fondateur avec les nécessaires alliances qui tracent l’avenir. Bayreuth n’est pas seulement le centre wagnérien bien connu, elle est aussi un des carrefours européens des afriques dans le monde, auxquels MC2a s’associe, aux côtés du LAM de l’Université de Bordeaux.

 

Guy Lenoir

 

Dir. Art. MC2a

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Forum des Arts & de la Culture de Talence

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L’évènement proposé par  l’IWALEWA HAUS et  MC2a constitue une étape de plus pour le développement des échanges culturels transfrontaliers et nous sommes très heureux d’y prendre une part active avec l’exposition « Piga Picha ! » la photographie de studio à Nairobi.

 

Le travail remarquable des chercheurs de l’université de Bayreuth et de l’institut Goethe de Nairobi associés sur ce projet saura combler un public talençais curieux et exigeant. Le Forum des Arts & de la Culture rodé aux actions éducatives propose l’exposition aux publics scolaires, dans le cadre d’un parcours annuel sur le corps et la photographie.

 

Piga picha ! réunit donc deux critères qui définissent nos axes de programmation :  l’exigence scientifique et l’accessibilité à tous, via un travail de médiation très développé notamment vers les jeunes publics. Le Forum s’intéresse particulièrement aux formes artistiques liées à des pratiques sociales comme c’est le cas pour la photographie à Nairobi.

 

Vrais miroirs de nos histoires communes, ces œuvres si diverses sont à l’image de notre identité. En effet, Le Forum des Arts & de la Culture réunit la particularité d’être à la fois Centre d’Art, librairie et café, lieu de spectacles, de débats et de pratiques culturelles dans le domaine des arts plastiques et du théâtre.

 

Notre force est là,  dans cette multitude d’approches croisées, de rencontres spontanées, de débats permanents qui constituent le terreau des vrais échanges entre les hommes.

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Musée d’Ethnographie de Bordeaux

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C’est avec près de 130 ans d’histoire que le Musée d’Ethnographie de l’Université Bordeaux Segalen s’inscrit aujourd’hui dans le projet Iwalewa – Quatre vues de l’Afrique contemporaine.

 

Créé pour accompagner l’enseignement universitaire dans la connaissance de l’homme à travers l’étude de sa production matérielle, son objectif reste inchangé : repousser les limites de la compréhension des pratiques, aider à penser autrement le monde et ses changements, inscrire les productions passées dans le continuum des créations actuelles. Dans ses collections, point d’objets à la seule pureté esthétique ou plastique, mais des objets collectés pour la richesse de leurs traces du quotidien ordinaire.

 

Pour le MEB, l’ordinaire devient ainsi le sujet d’actualité qu’il commente à la lumière des sciences humaines et sociales, ouvrant aux dialogues sur des pratiques qui tissent nos sociétés contemporaines. C’est en lien avec ces objectifs qu’il répond à l’invitation d’Iwalewa-Haus, Pôle Africain de l’Université de Bayreuth en Allemagne, pour devenir, le temps d’un mois, l’un des quatre lieux qui présentent la puissance, la richesse et l’innovation des créations africaines contemporaines.

 

Ici, à travers la collection textile, la banalité des cultures vestimentaires se transforme en un univers inépuisable, constamment réinterprété par de nouveaux motifs, nouvelles formes. La mode, les styles qui circulent, investis par la vitalité de la culture populaire sont présentés à travers les pièces d’habillement, modernes et contemporaines, Yoruba, nigérianes ou celles d’Afrique du Sud de la collection d’Iwalewa-Haus. Quant à l’atelier de Yassine Balbzioui, il vient comme un trait d’union entre ici et ailleurs, entre les quartiers cosmopolites de Bordeaux et l’Afrique, ouvrant ce projet aux ateliers de mode des designers locaux l’inscrivant ainsi dans une dynamique urbaine en constant mouvement.

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Maison des Arts de Bordeaux III

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Lieu de croisement des savoirs, des pratiques et des disciplines artistiques, la Maison des Arts de L’Université Michel de Montaigne – Bordeaux 3  est honorée de prendre part à la manifestation Iwalewa Haus, Quatre vues de l’Afrique contemporain, en accueillant dans ses murs les travaux de Sam Hopkins et du groupe Just a Band sous forme d’installation et de projections vidéo.

 

Inscrit dans l’UFR Humanités, le département Arts est enthousiaste à l’idée des échanges, rencontres et activités qui ne manqueront pas de se nouer à cette occasion entre étudiants, enseignants et artistes de pays et cultures différents. Par ailleurs, l’expérience vive des œuvres marque les individus par imprégnation visuelle, sensorielle ; elle élargit nos horizons, les bouscule parfois : vertu première dont une formation en arts ne peut faire l’économie

 

Nous savons en effet à quel point ont joué, dans l’avènement du cubisme des pièces sculptées venues d’Afrique jusque dans l’atelier de Picasso, combien le génie africain, au sens plein du terme, a ressourcé l’art occidental à un moment où se ressentait le besoin impérieux de rompre avec un cadre d’expression devenu étriqué. Réciproquement, en 2007, Africa Remix, en 2005 à Beaubourg, nous confrontait à des manières inédites, post-modernes autant que post-colonialistes qui démontraient avec brio une assimilation distanciée de l’image, cette imago mimétique qui fut longtemps le fer de lance de l’art occidental. Alchimies de modes plastiques et de techniques – les plus récentes comme les plus ancestrales –, combinaisons d’espaces et de médiums, elles révélèrent au grand public une liberté d’esprit vivifiante, bousculante et une extraordinaire fertilité dans l’art de la récupération des symboles et des archétypes, du recyclage et du retournement critique au profit d’une poïétique de l’œuvre et d’une poétique du sens – ou du message – étroitement liées.

 

Tout événement culturel, particulièrement lorsqu’il suscite une symbiose, le décloisonnement des frontières et des catégories, sans lesquels on ne peut rejoindre l’autre, lorsqu’il suscite le partage en dehors de considérations utilitaristes, mercantiles ou politiques, est le ferment de devenirs autres, artistes, d’inflexions de parcours, particulièrement lorsque des étudiants sont parties prenantes dans de telles opérations.

 

Les arts plastiques ont intégré l’Université au lendemain même de Mai 68, et à leur suite, progressivement, les autres arts. L’argument, porté par de jeunes enseignants, avait été : « créer, c’est penser »…

 

Dédiée aux Arts du spectacle, à la  Musique et aux Arts plastiques depuis 1995, la Maison verte de l’architecte Massimiliano Fuksas aux allures minimalistes, est une vaste enveloppe d’incubation de devenirs étudiants de la Licence au Doctorat, des formes artistiques et de réseaux en herbe.

 

Hélène Sorbé, Professeur d’Arts plastiques

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