Marielle Plaisir
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Peintures, sérigraphies, installations plastiques
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En partenariat avec le Musée d’Aquitaine et le chateau d’Arsac, Mc2a invite l’artiste guadeloupéenne Marielle Plaisir à exposer dans la région bordelaise. C’est au travers de 3 expositions que nous découvrons l’univers métissée de cette artiste plasticienne.
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Porte44/44, rue du Faubourg des Arts 33300 BORDEAUX – 05 56 51 00 83 – www.web2a.org
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12 MAI – 20 JUIN
>> Sérigraphies
Marielle Plaisir donne à la figure du chien créole (*le chien fou, personnage déjà présent dans sa pratique artistique) une justification fondée sur l’expérience antillaise de la Drive et du Driver. Le terme créole de la Drive n’est autre que la dérive, l’errance mais élargie aux dimensions du monde. Le chien fou ne cesse, lui aussi, de courir après la grande scène historique, dans un décalage épuisant. Subvertissant les codes du récit d’aventure, Marielle PLAISIR fait galoper son héros en différents points de la Ville par le biais de collage de sérigraphie sur les murs.
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20 cours Pasteur – 05 56 01 51 00 – www.musee-aquitaine-bordeaux.fr
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10 MAI – 31 AOUT
>> Peintures
Marielle Plaisir expose une série d’œuvres peintes et de mises en scènes sous cloches de verre, dans lesquelles elle questionne l’idée du pouvoir qui, selon elle, est un fait politique et non un fait de la nature. Son monde poétique et imagé est peuplé de personnages de la Commedia dell’arte, de scènes bourgeoises des « Plaisirs » créés par Louis XIV dans ses jardins de Versailles, des scènes de l’histoire de l’esclavage, des animaux anthropomorphiques des contes créoles, des scènes de genre de Jean-Honoré Fragonard. L’œuvre traite du colonialisme et de ses conséquences contemporaines.
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1 allée du Comté, 33460 Arsac- 05 56 39 04 90 – www.chateau-arsac.com
21 JUIN – 20 SEPTEMBRE
>> Sculptures, textiles
La plasticienne s’empare d’un nouvel élément, le vêtement, qu’elle utilise tout d’abord pour créer une oeuvre profondément mémorielle : « Réservés ». L’oeuvre fait allusion à une garde-robe de vêtements mélangés d’esclaves ou / et de la bourgeoisie créole, présentée sous forme de patron, pièces découpées dans du papier Tyvek blanc (papier très fin et indéchirable), assemblées par faufilage.
Le vêtement donc reste inachevé.
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