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Africa Light… 2ème étape: Bamako

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Après une première étape africaine à Dakar en avril dernier, Rustha Luna Pozzi Escot, Max Boufathal, Yacine Balbzioui et Badr El Hammani, artistes du collectif « Africa Light », exposeront le 2 novembre aux côtés d’Amadou Sanogo au Musée National du Mali, dans le cadre de la Biennale Internationale de danse « Danse l’Afrique Danse! ».

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Temps fort de cette itinérance artistique: la rencontre entre leurs travaux et les danseurs de Kettly Noël.

Cette « création-événement » est une jonction entre deux univers, celui des plasticiens « d’Africa Light » qui signent les œuvres imposant la scénographie, et les chorégraphies des danseurs de Bamako.

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Autant dire que cette alliance de talents promet. On connaît l’appétit de ces artistes et de leur coordinatrice, Susana Moliner Delgado, pour les fusions artistiques. L’énergie et la disparité créatrice des œuvres présentées dans cette exposition « performée » ne portent en elles qu’une seule et même question: celle de l’identité.

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Traverser, dépasser les frontières pour créer une liberté de rencontre entre villes, artistes et publics. Ce projet d’échange repose sur une philosophie globale, des rencontres, des possibles. Ainsi, comment peut-on coopérer ? Il s’agit de réfléchir sur l’échange artistique, sur la « structure » sociologique et culturelle de l’artiste.

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Ses artistes contemporains originaires d’Afrique et d’Amérique Latine sont en effet des observateurs attentifs, des chroniqueurs de notre monde d’aujourd’hui. Des « femmes armées » de Rustha Luna Pozzi Escot, en passant par les aigles incandescents de Max Boufathal et les toiles colorées d’Amadou Sanogo aux masques anim-à-lier de Yacine Balbzioui, ils inscrivent leur pratique dans un perpétuel questionnement.

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Danseurs et plasticiens élaboreront un territoire évolutif, utilisant les matériaux à leur disposition comme outils de création et d’inspiration, d’éléments picturaux, photographiques ou appuis dynamiques. De jaillissements en éclats, corps et œuvres n’auront de cesse de produire des agencements — de cadrer, de remuer, d’étaler. Ça résistera, ça se décomposera, se déplacera…

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« Africa Light » – Bamako, le 27 octobre 2010

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photos: Yacine Balbzioui

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« Africa Light » – Bamako, le 28 octobre 2010

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Ça y est, ils sont entrés en résidence au Musée National du Mali. Max, Yacine , Badr et Luna travaillant à leurs performances avec les danseurs Souleymane Sanogo, Banzoumana Kouyaté, Seïdou Diarra, Jean Kassim ,Dembele, Abdalal Ousmane Yacouba, Joël et Maïtou Sangare.

Un fait apparaît lors d’un simple coup d’œil sur les œuvres qu’ils présenteront et les photos reçues : l’originalité des travaux qui sont en train de se créer.

Certes, cette fraîcheur, cette relative spontanéité des projets, est la marque d’un apprentissage des médiums et des techniques. Il s’agit pour ces artistes d’expérimenter les possibilités de l’art, en partant du réel et du spectateur.

Tout semble ici fait pour se confronter, se montrer. C’est également du vivant qui foisonne dans l’idée de « performer ».

Une sensation d’éphémère, logiquement renforcée par la durée de l’exposition, se déploiera dans presque toutes les œuvres présentées.

L’intérêt de cette exposition collective sera de montrer les tentatives et les essais par lesquels un artiste est capable de faire œuvre singulière, de rester soi dans un processus de formation pratique et intellectuelle. (AB)

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Cette journée fut également marquée par une rencontre avec le très grand Malik Sibidé, figure historique dans l’histoire de la photographie. Une séance photo avec les artistes d’Africa Light eut lieu,chez lui, à Bamako.

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« Africa Light » – Bamako, le 29 octobre 2010

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Africa Light à J-3

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« Africa Light » – Bamako, le 30 octobre 2010

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« Africa Light » – Bamako, le 1er novembre 2010

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Plus d’infos sur l’étape dakaroise: web2a.org > programmation – [Mai 2010]

« AFRICA LIGHT » est soutenu par: l’Ambassade de France du Mali- Ministère des Affaires Etrangères, CulturesFrance, Musée National du Mali, Conseil Régional d’Aquitaine, Mairie de Bordeaux, Conservatoire des Arts & Métiers de Bamako, Donko Seko, Centre culturel Blaise Senghor de Dakar et le Dak’art 2010

Avec la coopération de: MIGRATIONS CULTURELLES aquitaine afriques

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